COMMUNIQUÉ

Enfin de retour !

 

Longtemps absent de la scène artistique neuchâteloise, le sculpteur belge du fantastique, Marcel Taton, est enfin de retour ! Nous en sommes ravis, car il apporte non seulement une technique encore plus raffinée, mais aussi ce rire salutaire qu’est l’empreinte de son génie humaniste.

 

Pendant les années 1992, 1998, 1999, 2001, 2003, 2005 et 2008 la Galerie Di Maillart au Landeron, Madame Angela Perret-Gentil Di-Maillart galeriste, représentait cet artiste dont le œuvres en bronze ont connu un vif succès et les collectionneurs de la région lui ont fait hommage en acquérant plusieurs œuvres pour leurs collections.

 

Cette petite galerie accueillante ne fait plus d’expositions actuellement, malheureusement. C’est donc une fidèle admiratrice de M. Taton, Madame Ludi de la Boutique du Livre, Rue des Chavannes 4 à Neuchâtel qui a retrouvé le genre de galerie que Marcel affectionne tant, petite, intime et chaleureuse : la Galerie Quint-Essences, rue du Neubourg 20 à Neuchâtel .

 

Toujours amoureux du bronze, mais jouant davantage des mélanges permettant des couleurs subtiles de rose d’automne, de vert-de-gris, de cuivre patiné et de terre riche, Marcel Taton nous présente des œuvres dignes de l’imagination fulgurante de Jules Verne.  Ce sont des œuvres non seulement dans son matériau traditionnel, le bronze, mais qui maintenant y rajoutent la transparence et la captation de la lumière du verre de Murano.  Il travaille plusieurs fois par an avec les maître-verriers Francesco et Mario pour créer ses œuvres mi-verre, mi-bronze.  Un nouveau chemin pour des œuvres tout à fait uniques, mais toujours aussi techniquement précises, basées sur la cire perdue.

Du 01 et jusqu’au 29 octobre 2011, une collection d’œuvres nouvelles, touchantes, sensibles, joyeuses et moqueuses (pas toujours tendres, voir le cas des banquiers d’hier et d’aujourd’hui, et les difficultés financières qui résultent de leurs « bêtises ») Marcel Taton nous apporte un monde fantastique, des fantaisies farfelues mais aussi pleines de polémiques politiques, touchant des thèmes problématiques qui ne semblent jamais se résoudre avec le temps…

 

Peut-être que les questions universelles et intemporelles que M. Taton soulève concernant les abus du pouvoir, les mythes (ou pas) de la religion versus les superstitions et les voyants, la politique et les paparazzis, contrebalancés par l’amour tendre et les envols de l’imagination en hommes-animaux pour s’échapper à un monde fou, ne trouveront pas de réponses de nos jours, mais il faut le courage d’un artiste comme Marcel Taton pour les soulever.  Toutes ces petites têtes partout bien en évidence sur les sculptures, les tableaux et les installations nous obligent à y penser, et cela est une bonne chose en soi. Poser des questions est déjà beaucoup, mais ce n’est pas tout, encore faut-il se permettre d’observer, d’écouter, de chercher à comprendre et de visualiser des solutions à court et à long terme… ce travail là est le nôtre.